Pour le ministre de l'Education nationale, cette rencontre de Marrakech, comme celles qui se sont déjà tenues, ou doivent se tenir prochainement dans d'autres régions du Royaume, constitue un "tournant majeur dans la mise en application des dispositions de la loi-cadre 51-17".
Il s'agit, selon Saaïd Amzazi, de "relever les différents défis de la réforme du système éducatif au niveau de la région, tout en renforçant les canaux de coordination", a-t-il expliqué, tout en insistant sur l’importance d'un accompagnement de l'ensemble de ce processus de réforme, afin de consacrer le rôle majeur de l’école publique, dans la concrétisation du projet sociétal du Maroc.
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La réunion, qui a eu lieu au siège de la wilaya de Marrakech-Safi, s’inscrit en effet dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la loi-cadre 51-17, qui concerne la réforme du système de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique.
Plusieurs hauts responsables ont pris part à cette réunion, dont le wali de la région de Marrakech-Safi, Karim Kassi-Lahlou, le ministre délégué en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, le président de l'université Cadi Ayyad, Moulay El Hassan Ahbib, et le directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF), Moulay Ahmed El Krimi.
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Cette rencontre a pris fin avec une cérémonie de signature d’une série de conventions, pour lesquelles une enveloppe budgétaire globale de près d’un milliard de dirhams sera mobilisée, dans le but d’améliorer l’offre des établissements scolaires et universitaires dans la région de Marrakech-Safi.
Ces conventions ont été signées par des élus locaux, ainsi que les représentants du ministère de l'Education nationale, de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de Marrakech-Safi, de l’université Cadi Ayyad, mais aussi de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), de l’ambassade d’Espagne à Rabat et d'ONG œuvrant dans l’enseignement privé.