La colère des enseignants contractuels ne s’apaise pas et le bras de fer entre ces derniers et le ministre de l’Education nationale se poursuit.
Face à l’impossibilité de dialoguer avec leur tutelle, les enseignants contractuels enchaînent les manifestations.
Vendredi 26 mars 2021, un nouveau rassemblement a eu lieu devant la wilaya de Marrakech-Safi, où Saaïd Amzazi présidait une rencontre de coordination régionale et de suivi des projets stratégiques de la loi cadre 51.17, relative au système de l’éducation et de la formation.
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"Nous réclamons d’abord la dignité et l’égalité ainsi que le respect de la profession", insiste Youssef, membre de la Coordination des enseignants contractuels.
Les revendications diffèrent, mais l’objectif reste le même: l’intégration au sein de la fonction publique. Une demande que le ministère concerné ne semble pas vouloir appliquer.
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Selon les manifestants, il s’agit d’un droit dont ils souhaitent profiter pleinement. Mais face à ce blocage, certains vont plus loin, réclamant le départ du ministre.
La crise est d’ailleurs loin d’être finie. La Fédération nationale de l’enseignement prévoit une nouvelle grève le 5 avril prochain.