Créée en 2016, la coopérative Aboughlou est spécialisée dans la semoule bio d’un couscous fait main et selon des procédés ancestraux. 33 femmes des différents douars de Tnine Ourika, un petit village situé à 30 kilomètres de Marrakech, s'y regroupent durant toute la semaine.
"Nous avons opté pour la production des variétés spéciales de couscous pour pouvoir répondre aux besoins spécifiques de personnes ayant des soucis de santé, comme les personnes diabétiques ou celles soumises à des régimes spéciaux", explique Rachida Otouchki, présidence de la coopérative.
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Cette unité artisanale se décline en couscous diététique et aromatisé, d'autant que la région est connue pour la production des plantes aromatiques.
"Nous travaillons avec les petits agriculteurs et nous achetons le blé, sans pesticides, pour avoir finalement un produit de saveur agréable, contrairement à celui qui est vendu dans les grandes surfaces", ajoute la présidente.
Outre la production, les femmes de la coopérative se chargent elles-mêmes de l’emballage de tous les autres produits qu’elles commercialisent. Un travail qui leur a permis de s’épanouir tout en gagnant leur vie.
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"Avant, nous ne faisions rien à part rester à la maison. Mais depuis que nous avons intégré la coopérative, nos journées sont devenues chargées. Nous sommes très contentes de notre coopérative malgré toutes les difficultés", indique El Batoul.
La commercialisation reste le grand défi pour la plupart des coopératives de la région. L’absence des touristes locaux et internationaux a dégradé encore plus la situation, causant une baisse remarquable de la production et des revenus.