Lors d'une cérémonie officielle, plusieurs orateurs ont loué le rôle pionnier qu'a joué la Commission d'arbitrage créée par le roi Mohammed VI pour tourner définitivement la page des violations des droits de l'Homme.
Le président du CNDH, Driss El Yazami, le secrétaire général de cette instance, Mohamed Sebbar, et le directeur des Archives du Maroc, Jamaâ Baïda, ont rappelé à cette occasion que l'instance indépendante d'arbitrage avait entamé son mandat le 16 août 1999, et ce, dans le cadre de la justice transitionnelle du Maroc.
Le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laarej a, lui, qualifié ce transfert des archives d'important, les documents en question représentant une partie de la mémoire collective du royaume. Notons que le conseiller du roi, André Azoulay, a également assisté à cette cérémonie.
Composée de 9 éminents juristes et personnalités, cette commission d'arbitrage de 1999 s'était penchée sur l'indemnisation des victimes de la disparition forcée et de la détention arbitraire. L’instance a présenté son rapport final le 30 novembre 2003, après l’examen de 5.127 demandes, sur un total de 6.500 demandes reçues.