Suite aux nouvelles restrictives après la hausse inquiétante des cas de contamination au coronavirus, le ministère de l’Intérieur a ordonné la réduction de la capacité de tous les transports publics voyageurs à 50% au lieu de 75%. Pour faire respecter cette nouvelle mesure ainsi que d’autres, dont le port du masque, les hommes de Hammouchi multiplient les efforts et les contrôles.
Sur une route hors du périmètre urbain, un policier inspecte les véhicules de transport en commun et prodigue des conseils aux conducteurs en les informant sur les mesures de prévention prises par les autorités. Les chauffeurs sont tout ouïe, ils écoutent religieusement et affirment s’engager à respecter les consignes.
La décision relative à la réduction de 50% du nombre de places dans les grands taxis ne réjouit pas ce conducteur rencontré sur la route entre Casablanca et Nouaceur. «Cette réduction engendre pour nous un énorme manque à gagner. Et cela se répercute sur les prix des trajets, certains sont obligés de les augmenter», argue-t-il.
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Pour Abdelfettah Tijani, officier de police du district de Aïn Chock à Casablanca, la santé des citoyens prime avant tout sur toute autre considération. «La plupart des gens respectent à la lettre les nouvelles mesures pour le transport en commun, mais il existe toujours des récalcitrants. C’est pour cela que nous multiplions les contrôles aux plus importants points de la ville», nous déclare-t-il.
Sont concernés par ces mesures de restriction les trains, tramways, bus, taxis petits et grands. Les conducteurs non respectueux de ces mesures risquent de se voir confisquer leur véhicule et le retrait du permis de conduire.
Pour le non-port du masque, une amende de 300 dirhams est infligée au contrevenant. Ainsi, toute infraction à cette règle fera l’objet d’un procès-verbal rédigé par un agent de la sûreté nationale ou la gendarmerie. La somme est à payer sur place. Faute de quoi, un PV est dressé et envoyé au parquet, et ce sera à la justice de dire son mot, rappelle cet officier de police.