Vidéo. Covid-19: au Maroc, c'est le vaccin qui "se déplace" chez les personnes nonagénaires ou à mobilité réduite

Le360

Le 27/02/2021 à 16h53

VidéoA Casablanca, comme dans d’autres villes du Maroc, les personnes âgées, faisant partie de la première catégorie ciblée par la campagne de vaccination et ne pouvant se déplacer aux centres dédiés à cette opération, reçoivent leur première dose à domicile. Ils en sont satisfaits, ainsi que leurs familles. Reportage.

Hajja, une citoyenne casablancaise de plus de 90 ans, vient de subir une opération chirurgicale des jambes. Elle ne peut donc pas se déplacer pour se rendre dans l'un des centres de vaccination anti-Covid-19. Pour autant, cette dame ne sera pas délaissée et recevra sa première dose.

Une équipe médicale, composée de médecins et d’infirmiers, avec le concours d’agents d’autorité, l’avaient informée de leur visite pour lui administrer le vaccin. Une de ses proches se réjouit de cette initiative: "nous remercions Sa Majesté le Roi pour sa haute bienveillance, ainsi que le personnel médical et les autorités".

Les mêmes remerciements et la gratitude sont exprimés par ce citoyen dont la mère âgée de 95 ans et grabataire vient d’être vaccinée. "Nous avons été surpris par l’appel du caïd, nous informant de la visite de responsables médicaux pour la vaccination. Nous leur sommes redevables et sommes reconnaissants envers notre souverain". 

L'unité mobile a même vacciné un citoyen casablancais plus que centenaire. Lui aussi a tenu à exprimer ses vifs remerciements et sa gratitude au roi Mohammed VI pour l’attention dont le souverain entoure les Marocains.

Le personnel médical effectue le tour des domiciles des personnes concernées par cette première campagne, selon un planning bien établi, comme nous l’explique Souad Ennafeihi, responsables des unités médicales mobiles. "Le but, nous déclare-t-elle, est de venir en aide aux personnes alitées, ne pouvant se déplacer jusqu'aux unités fixes, selon les consignes des ministères de tutelle".

En milieu de journée de ce vendredi 26 février 2021, cette unité, que nous avons accompagnée, avait déjà vacciné plus de 35 personnes. Un chiffre d’autant plus important en ce laps de temps relativement court que le personnel médical ne se contente pas uniquement d’administrer le vaccin, mais il s’enquiert de l’état de santé des patients, leur prodigue des conseils et, le cas échéant, leur donne des médicaments.

Par Fatima Zahra El Aouni et Abderrahim Et-tahiry
Le 27/02/2021 à 16h53