World Merit est une organisation internationale qui s’engage à offrir des opportunités aux jeunes qui cherchent à faire évoluer leur société, leur environnement, leur entourage dans le but de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) tels que définis par les Nations Unies.
Cette deuxième édition, qui se tient en ce moment même à l’Université Momahhed VI Polytechnique de Ben Guérir, réunit plus de 400 jeunes venus de 40 pays diffèrents, pour développer des projets concrets dans les divers domaines qu’englobe les ODD (l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté, l’écologie…).
«Les participants resteront tous ensemble sur le campus de l’université, ils travailleront de 7h du matin à 22h, sur le développement de leurs compétences et de leurs projets pour que dès la fin de l’évènement, ils aillent les réaliser dans leurs pays», indique Jihad Bnimoussa, présidente du World Merit Summit.
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World Merit Morocco est une des plus importantes cellules de cette organisation: présente dans 8 villes du royaume, elle œuvre dans différents domaines (l’éducation, le droit, la santé…).
A Marrakech, tout particulièrement, en collaboration avec la fondation Mohammed VI pour les handicapés, elle contribue à l’apprentissage des langues auprès de jeunes handicapés mentaux.
Cette manifestation, la plus importante initiée par World Merit Morocco jusqu'ici, est le fruit de la collaboration de trois acteurs, dont, tout d’abord, ces jeunes participants motivés et porteurs de projets, ensuite World Merit, qui encadre, organise et regroupe ces individus et enfin, un acteur industriel de taille, l’OCP, qui sponsorise et s’implique dans cet évènement.
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Au premier abord on pourrait penser que «développement durable» et industrie ne font pas bon ménage, mais le groupe OCP est l’un des rares industriels dans le monde qui tend a prouver le contraire, avec une politique axée sur le développement durable.
«Aujourd’hui, l’OCP a un modèle mature pour réussir le challenge «développement durable» pour répondre au 17 ODD de l’ONU. On a essayé de les inspirer en leur montrant comment à travers deux axes de travail, qui ont permis de résoudre les problèmes sociétaux et les problèmes environnementaux», déclare à ce sujet Mehdi Saadi, Lead program sustainability platform OCP.
En effet, plusieurs engagements dans ce sens ont été pris par le groupe phosphatier marocain.
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La production de phosphates du groupe consomme désormais 70% d’énergie produite à partir de ressources propres.
Dans cette optique, l’OCP ambitionne d’atteindre, à l’horizon 2028, la couverture totale de ses besoins en électricité grâce à l'énergie éolienne, solaire ou à la cogénération, un procédé qui permet de récupérer l'énergie thermique dégagée lors de la production, pour la convertir en énergie électrique.
Le même souci de préservation des ressources a été considéré dans la gestion de l’eau. Ainsi, en 2018, plus de 30% des besoins hydriques de l’OCP ont pu été couverts sans recourir à l’eau conventionnelle.
L’objectif de l'OCP est de réussir à utiliser 100% d’eau non-conventionnelle, et ce, avant 2028.
Dans un contexte planétaire marqué par les conséquences du réchauffement climatique et par la raréfaction des ressources naturelles, il devient urgent et primordial que l’ensemble des acteurs du pays, industriels, citoyens et politiques s’engagent de manière concrète dans cette dynamique, d’autant que le 16 décembre prochain, le Maroc vivra à son tour ''à crédit'', six mois après la moyenne des pays de la planète, et certes bien après les principaux pays industrialisés.