Du soleil, un vent doux et du temps libre. Il n’en faut pas plus aux habitants de Laâyoune pour investir les places publiques et les parcs en ces temps de fête où, justement, l’esprit de fête vient souvent à manquer.
Le Covid-19 et les restrictions qui en découlent laissent peu de place à l’envie de se faire plaisir et les marges de manœuvre à même d'échapper à un quotidien pesant ont été rétrécies.
Mais c'est sans compter avec des enfants, vêtus d'habits neufs, comme le veut la coutume, et ayant dûment reçu quelques piécettes sonnantes et trébuchantes... Leur insouciance et leur joie de vivre poussent leurs parents à investir les lieux publics, où d'ailleurs les adultes peuvent se retrouver et les plus jeunes peuvent s'amuser ensemble.
«Grâce à Dieu, il existe de nombreux endroits publics où aller et où se promener à Laâyoune. Nous en profitons pour souffler. Voir nos petits s'en donner à cœur joie à leurs jeux a quelque chose de réconfortant par ces temps pénibles», témoigne Hayat N’mili, une maman.
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D’autres, comme Laïla Msaadi, y voit un moyen d’échapper aux nouvelles addictions qu’a généré la crise du coronavirus, à commencer par les réseaux sociaux. «Nous sommes, depuis l’éclatement de la pandémie, otages dans nos propres maisons. Notre seul contact avec le monde extérieur se limite au téléphone et aux réseaux sociaux. Ces sorties nous permettent à la fois de sortir de cette nouvelle routine et de rencontrer nos proches en chair et en os», témoigne-t-elle.
Toutes les personnes interrogées n’ont cependant qu’un seul espoir: la fin de la pandémie et le retour à une vie normale.
