Le Maroc pourra disposer d’une quantité suffisante de vaccins anti-Covid du laboratoire chinois Sinopharm CNBG (China National Biotec Group Company Limited). C’est ce que portent à croire les résultats prometteurs des essais cliniques phase III effectués au Maroc dernièrement. Cette ultime étape a été bouclée dans de bonnes conditions et sans aucun effet secondaire sur les Marocains qui s’étaient portés volontaires pour se faire inoculer le vaccin. Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia qui rapporte l’information dans son édition du mardi 20 octobre, les experts chinois et leurs homologues marocains sont aujourd’hui au stade d’évaluer l’opération dans sa globalité en vue de déterminer l'efficacité du vaccin et sa capacité à stimuler le système immunitaire des personnes contaminées afin de neutraliser le virus. A ce propos, il s’est avéré que le vaccin produit des anticorps qui attaque le virus sans provoquer d'effets secondaires, font savoir les sources du quotidien.
Cela a été confirmé par les analyses effectuées par les laboratoires chinois sur 12.5 ml de sang prélevé pour vérifier la capacité du système immunitaire des volontaires marocains. Les résultats ont montré, d’après les sources du quotidien, que les anticorps produits par le vaccin parviennent à identifier le virus et à la neutraliser. Après le succès de cette étape, poursuit le quotidien, le laboratoire chinois devait poursuivre le processus administratif afin d’obtenir toutes les autorisations nécessaires avant de lancer la fabrication du vaccin.
L’accord de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est indispensable pour entamer la production, souligne le quotidien, rappelant que les essais cliniques du vaccin chinois ont été effectués avec succès sur plus de 50.000 personnes de 125 nationalités de par le monde. Après la coopération entre le Maroc et la Chine en matière d’essais cliniques de Phase III du vaccin anti-Covid-19, rappelle le quotidien, le vaccin développé par le laboratoire Sinopharm sera produit également au Maroc à partir du mois prochain et sera commercialisé dans les pays voisins et dans le reste du continent africain. Dans une première étape, souligne Al Ahdath, le vaccin sera offert aux personnels de la santé et de la sécurité, ainsi qu’aux personnes souffrant de maladies chroniques et aux femmes enceintes, avant de le généraliser aux personnes «en bonne santé».