Un MRE résidant en Italie a commis un carnage, mercredi dernier, en tuant avec un fusil sa femme, son frère et son neveu dans la région de Settat.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 5 novembre, que le mis en cause aurait soupçonné son frère et son neveu d’avoir des relations sexuelles avec sa femme. L’accusé leur a tendu un piège en les attirant dans un coin de la maison. Sans hésiter, il a pris son fusil et a tiré deux balles dans la tête de chacune des victimes.
Ce massacre a mobilisé les éléments de la gendarmerie de Tlat Loulad qui se ont déplacés sur le lieu du crime où ils ont effectué les constats d’usage avant de transporter les corps des victimes à la morgue. Les barrages qui ont été dressés sur les routes ont permis d’arrêter le présumé assassin et de saisir l’arme du crime. Selon des sources proches de l’enquête, le mis en cause, âgé de 62 ans, était marié à deux femmes. L’une résidait avec lui en Italie et l’autre, la victime, vivait au Maroc avec ses six frères dans la maison familiale à Douar N’Khilat.
Le quotidien Assabah rapporte que lors d’une précédente visite au Maroc, l’accusé avait soupçonné sa femme (39 ans), d’avoir des relations sexuelles avec son frère et son fils âgé de 40 ans. Des doutes qui l’ont poussé à installer une caméra dans la chambre à coucher et à télécharger une application sur son portable lui permettant de surveiller depuis l’Italie. Il ne lui a pas fallu longtemps pour découvrir que sa femme couchait séparément avec son frère et son neveu.
Se sentant humilié par ce triple inceste, le mari bafoué est rentré au Maroc pour régler le problème. D’abord hésitant, il a prétexté un problème d’héritage pour leur parler et est entré dans une colère noire. Sans hésiter, il a pris son fusil et a tiré à bout portant sur sa femme, son frère et son neveu qui sont morts sur le coup. Le présumé coupable, qui a été placé en garde à vue, a été victime d’une crise d’hystérie et s’est muré dans un long silence. Ce qui a poussé le procureur général du Roi près de la cour d’appel de Settat à reporter son audience jusqu’à ce qu’il reprenne ses esprits.