La Fédération nationale des associations des parents d’élèves du Maroc (FNAPEM) a fait part, ce mercredi 12 octobre 2022, de ses observations et remarques concernant la rentrée scolaire 2022-2023, un mois après le coup d’envoi officiel.
Optant pour «une approche proactive», la Fédération précise avoir déjà alerté le ministère de l'Education nationale sur «un ensemble de déséquilibres et dysfonctionnements susceptibles d’entraver la rentrée scolaire» et ce, plusieurs jours avant son démarrage. Son objectif était d’«éviter que ces dysfonctionnements n’impactent négativement le bon déroulement des études», poursuit le communiqué de la FNAPEM.
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Les représentants des parents d’élèves disent ne pas avoir eu de feed-back de la part du département que dirige Chakib Benmoussa. Ils regrettent ainsi «la lenteur de la dynamique de communication avec le ministère de tutelle».
Quelques semaines après la rentrée scolaire, la fédération a enregistré plusieurs «dysfonctionnements qui ont eu une incidence négative sur le démarrage des études». Il s’agit, notamment de la lenteur de l’opération d’inscription et de réinscription des élèves dans plusieurs établissements scolaires, le nombre insuffisant des manuels scolaires commercialisés dans les différents points de vente, ainsi que le retard non justifié pour pourvoir des postes pédagogiques et administratifs vacants dans plusieurs disciplines et niveaux. Le communiqué souligne l’impact que cela a engendré sur le démarrage des études suivant les délais fixés par le ministère de l'Education nationale.
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La Fédération a aussi soulevé un problème: celui du surpeuplement des classes, qui persiste, malgré les efforts déployés par le ministère de l'Education nationale pour lutter contre ce phénomène.
Ce dernier «a eu des répercussions négatives sur la qualité de l’apprentissage» au niveau des établissements scolaires, indique le communiqué.
La FNAPEM a donc appelé le ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports à engager un «dialogue constructif» suivant «une approche collaborative» afin de dépasser ces «dysfonctionnements».







