Un âne enragé sème la panique à Casablanca

La Vie Eco

Revue de presseKiosque360. Un âne enragé a mordu, jeudi dernier, cinq personnes à Ben M'Sik, semant la panique dans ce quartier. La chasse aux animaux errants à Casablanca est loin d'être efficace.

Le 06/09/2014 à 06h55

Un âne enragé a mordu, jeudi dernier, cinq Casablancais. L’information fait la Une de Al Massae de ce week-end. Les blessures des victimes sont assez graves, relève le journal. Selon les sources du quotidien, l’âne, dans un état anormal, errait en toute liberté, jeudi dernier, aux alentours de 14h au boulevard 6 Novembre situé à Ben M'sik avant de se diriger vers Ain Chock. Des habitants du quartier n’ont pas hésité à manifester leur colère face à ce spectacle. Pire encore, l’âne est revenu dans le quartier après le coucher du soleil, provoquant la peur chez les citoyens qui le croisaient. A en croire toujours Al Massae, l'âne aurait été abattu et enterré à proximité du "souk Afriquia".

Anes, chiens… Le phénomène des animaux errants dans les quartiers populaires de Casablanca est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur. Ils représentent un danger d’autant qu’ils sont porteurs de maladies contagieuses. Les habitants de ces quartiers n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme auprès des autorités concernées. Une chose est sûre : La ville de Casablanca ne se donne pas les moyens nécessaires pour faire face à ce phénomène. Il faut traiter le problème à la source. Les élus de la ville ont une responsabilité majeure dans la mesure où ils sont censés mettre la pression pour que cette question soit prise au sérieux dans le cadre des travaux du Conseil de la ville de Casablanca. Vacciner, capturer, abattre… les animaux errants ne sont pas des cautions suffisantes pour endiguer ce phénomène qui menace la santé des citoyens et écorche l’image de la métropole économique. Face à la prolifération des chiens errants, la solution recommandée est la stérilisation, indiquent les spécialistes. N'en déplaise aux défenseurs de la cause animale ! Surtout lorsqu'on sait que le Maroc enregistre plusieurs centaines de cas de rage chaque année.

Par Ziad Alami
Le 06/09/2014 à 06h55