Les éléments de la police judiciaire de Tiflet ont interpellé un individu suspecté d’avoir volé des tablettes en pénétrant dans la nuit, par effraction, dans le lycée Ibn Hazm. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 7 novembre, que ces tablettes étaient destinées aux élèves de cet établissement dans le cadre du soutien au programme de numérisation des écoles. Selon des sources proches de l’enquête, le directeur du lycée a informé les responsables des services de police du vol perpétré dans son bureau. Les éléments de la police judicaire et scientifique se sont rendus sur les lieux pour faire les premières constatations et relever les empreintes digitales.
Il s’est avéré que le prévenu s’était emparé de 37 tablettes, emballées dans un grand carton et d'une valeur estimée à 37.000 dirhams. Les mêmes sources soulignent que ce n’est pas la première fois que ce lycée a été cambriolé, car plusieurs équipements ont été dérobés auparavant. L’accusé, qui a des antécédents judiciairesl, a été arrêté quand les enquêteurs ont appris qu’une tablette tactile avait été mise en vente par un trentenaire dans l’un des marchés de la ville.
Al Akhbar souligne que des policiers en civil se sont rendus sur les lieux pour découvrir qu’il s’agissait d’une des tablettes volées. Interpellé, le mis en cause n'a pas tardé à avouer être l’auteur de ce vol après avoir été confronté à des preuves irréfutables, notamment les empreintes digitales et les déclarations du directeur du lycée. Il a raconté comment il avait pénétré par effraction dans le lycée et comment il avait brisé la fenêtre du bureau du directeur où se trouvait le carton contenant les tablettes.
Il a aussi livré aux policiers le nom du receleur auquel il avait vendu les objets volés. Ce dernier, qui détient une boutique de vente de smartphones, a reconnu qu’il avait effectivement acheté les tablettes auprès de l’accusé, sans savoir qu’elles provenaient d’un vol. D’ailleurs, ajoute-t-il, le mis en cause lui a dit que ces tablettes appartenaient à un proche qui les avaient ramenées avec lui de l’étranger pour les revendre. Des justifications qui n’ont évidemment pas convaincu le parquet qui a décidé de le placer en détention provisoire, en compagnie de l’auteur du forfait.