Des faussaires, spécialisés dans la fabrication de visas pour l’espace Schengen, récemment arrêtés au nord du Royaume, se retrouvent aujourd’hui au tribunal, devant le juge chargé de cette affaire, à Tétouan, pour répondre de plusieurs chefs d’accusation.
Ces faussaires, qui avaient été arrêtés par les services de la Police judiciaire de Tétouan, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du Territoire (DGST), sont poursuivis pour «falsification de documents officiels requis pour constituer les dossiers de demande de visas Schengen», «émigration clandestine» et «traite d’êtres humains».
Selon Al Akhbar de ce jeudi 14 décembre 2023, «le procès des membres de ce réseau criminel n’a débuté qu’après l’achèvement de l’enquête, menée par la Police judiciaire, sous la supervision du parquet compétent, [après avoir] élucidé toutes les ramifications de cette activité criminelle dans cette région du nord».
Les services sécuritaires des préfectures du nord coordonnent actuellement leurs actions pour «traquer toutes les bandes criminelles qui s’activent sur les réseaux sociaux, en vue de recruter des candidats à l’émigration clandestine».
Des interlocuteurs interrogés par le quotidien ont expliqué que «les autorités compétentes des différentes préfectures dans la région demeurent sur le qui-vive pour déjouer toute tentative d’assaut vers le préside occupé de Sebta, à l’occasion des festivités du Nouvel An».
Selon ces mêmes sources, «des opérations anticipatives sont menées par les différents services sécuritaires de la Gendarmerie royale, de la Police, des Forces auxiliaires, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du Territoire, en vue de mettre en échec tout projet d’assaut pour franchir ces frontières fictives, et escalader la barrière extérieure du préside occupé de Sebta».