Tétouan: un célèbre chanteur visé par une plainte pour diffamation

Réseaux sociaux.. DR

Revue de presseUn célèbre chanteur, dans la ville de Tétouan, serait accusé de diffamation et d’atteinte à l’honneur sur la base d’une plainte déposée par une jeune fille. À ce propos, une enquête a été ouverte par le parquet compétent, rapporte le quotidien Al Akhbar, dont est tirée cette revue de presse. Les détails.

Le 06/08/2025 à 18h29

Le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Tétouan vient d’ordonner à la police judiciaire compétente d’auditionner un célèbre chanteur dans la ville, sur la base de la plainte N° 940/3104/2025, déposée par une jeune fille.

D’après les sources du quotidien Al Akhbar, qui rapporte cette information dans son édition du jeudi 7 août, «la plaignante accuse ce chanteur de diffuser sur les réseaux sociaux ses audios sans son aval, en plus de menaces de publier ses photos privées dans le but de souiller son image et de nuire à sa réputation».

Dans sa plainte, indiquent les mêmes sources, «la plaignante a également demandé au parquet compétent d’ouvrir une enquête en vue de déterminer les parties responsables de la diffusion des enregistrements en question et d’assurer sa protection juridique, en compagnie d’une autre victime, contre toute forme de diffamation».

Les faits reprochés au chanteur mis en cause, expliquent les mêmes sources, tombent sous le coup des articles 447-1, 447-2 et 447-3 qui traitent les questions d’atteinte à la vie privée et à l’honneur. Selon les dispositions de l’article 447-1, poursuit Al Akhbar, «est puni de six mois à 3 ans de prison ferme et d’une amende, toute personne qui procède délibérément et par tous les moyens, y compris les outils électroniques, à l’enregistrement et à la diffusion de propos ou d’informations sans l’aval de leurs auteurs».

Dans ce sens, le quotidien évoque également la loi n° 09-08 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et la loi n° 103.13 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes.

En attendant l’audition du mis en cause, qui demeure innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie par la justice, les sources du quotidien n’écartent pas l’hypothèse d’un règlement de comptes nourri par des conflits autour des cafés à chicha et des soirées dites «hot» qu’elles abritent. L’enquête ouverte par le parquet compétent permettra d’élucider cette affaire.

Par La Rédaction
Le 06/08/2025 à 18h29