Tanger: arrestation de l’influenceuse Nada Hassi pour agression

صورة تعبيرية لاعتقال امرأة

Une arrestation.

Revue de presse Les autorités de Tanger ont placé Nada Hassi et une autre jeune influenceuse en garde à vue suite à une plainte pour agression contre un gardien d’immeuble. La diffusion d’une vidéo de l’incident sur les réseaux sociaux relance le débat sur la responsabilité des créateurs de contenu et la régulation des plateformes numériques. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 05/12/2025 à 21h49

Les autorités de Tanger ont récemment procédé à l’arrestation de l’influenceuse Nada Hassi, ainsi qu’une autre jeune influenceuse, suite à leur audition par les services de sécurité dans le cadre d’une enquête portant sur une agression présumée contre le gardien d’un immeuble résidentiel. Selon les informations obtenues, l’incident remonterait à quelques semaines et s’est déroulé aux abords de l’immeuble où travaille la victime. Cet événement a rapidement déclenché une vague de réactions et de débats virulents sur les réseaux sociaux ces derniers jours, relève le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end du 6 et 7 décembre.

La victime avait déposé une plainte contre Nada Hassi, l’accusant de l’avoir agressé et d’avoir proféré des propos menaçants à son encontre. Cette plainte s’appuyait notamment sur une vidéo largement diffusée sur les plateformes sociales, montrant un aperçu de l’incident. Le clip a intensifié la polémique et suscité une forte indignation parmi les internautes. La victime a indiqué que la diffusion de cette vidéo et l’ampleur des réactions l’avaient conduit à se tourner vers la justice afin d’obtenir réparation et clarification des faits.

Les autorités poursuivent leur enquête en auditionnant les deux jeunes femmes et toutes les personnes impliquées dans l’affaire, dans le but de reconstituer avec précision le déroulement des événements et de comprendre les motivations derrière cet incident, écrit Al Akhbar. Des confrontations organisées entre les parties sont en cours pour vérifier la cohérence des déclarations et établir une chronologie fiable. L’ensemble de l’enquête se déroule sous la supervision de la justice, qui suit le dossier de près et attend la fin des procédures légales pour prendre les décisions appropriées concernant les personnes arrêtées ou concernées par l’investigation.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de débats autour des influenceurs actifs sur l’application TikTok, particulièrement à Tanger, où plusieurs arrestations et mesures ont été prises ces dernières semaines à l’encontre de créateurs de contenu dont les comportements ou publications ont suscité des critiques. La polémique reflète les inquiétudes croissantes concernant l’impact négatif de certains contenus diffusés sur les réseaux sociaux, certains étant jugés offensants ou en violation des règles légales.

Les appels à un encadrement juridique plus strict des contenus numériques se multiplient, surtout face à la popularité grandissante de certains influenceurs et à l’exposition de jeunes publics, lit-on dans Al Akhbar. Certains observateurs estiment que les incidents récents rappellent la responsabilité des créateurs de contenu vis-à-vis de leurs abonnés, notamment des mineurs, et soulignent l’importance de respecter les lois encadrant le recours aux outils numériques. Ces évolutions témoignent, selon eux, d’une nouvelle phase dans la régulation du numérique, où les autorités cherchent à encadrer l’espace digital afin d’éviter que la notoriété en ligne ne soit exploitée à des fins pouvant nuire aux individus ou à la société.

Par La Rédaction
Le 05/12/2025 à 21h49