Les services des différentes préfectures et provinces sont à pied d’œuvre, depuis quelques jours, pour élaborer de nouvelles listes de bénéficiaires des paniers du Ramadan. Cette initiative, supervisée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, vise, pour rappel, à apporter un soutien aux catégories sociales les plus vulnérables. Afin d’assurer un ciblage plus efficace des bénéficiaires, elle reposera cette année sur un nouveau critère.
Dans son édition du mercredi 19 février, Assabah rapporte que, pour la première fois, les bénéficiaires des paniers seront déterminés en fonction des indicateurs utilisés dans les programmes d’aide sociale directe, notamment AMO Solidarité. Cette évolution marque un tournant dans la distribution des aides ramadanesques, puisque les listes établies traditionnellement seront désormais basées sur des critères précis.
Cela garantira que le soutien parvient aux familles les plus nécessiteuses, telles que les veuves, les personnes âgées et celles en situation de handicap, en tenant compte de données sociales objectives. Parmi ces critères, figure l’indicateur de 9,32, plus communément appelé «Mou’achchir», en dessous duquel les familles ont droit à l’aide directe.
L’opération de distribution des paniers alimentaires pendant le Ramadan est, depuis des années, l’une des initiatives organisées par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Elle vise à alléger les charges financières des familles vulnérables et à couvrir une partie de leurs besoins alimentaires durant ce mois. Lancée en 1998 sous le slogan «Ramadan de solidarité», l’initiative a débuté par la distribution de repas chauds et de denrées alimentaires à des milliers de familles.
Assabah rappelle qu’elle s’est progressivement étendue pour couvrir des zones plus larges, notamment en milieu rural, renforçant ainsi l’esprit de solidarité sociale. Avec le temps, cette opération est devenue une source d’inspiration pour d’autres entités, donnant naissance à des initiatives similaires dans divers quartiers et institutions caritatives.
Il est à noter que plus de 5.000 personnes participent à la mise en œuvre de l’opération, avec la distribution des aides à travers 1.600 centres, sous une surveillance stricte afin de garantir la transparence dans la répartition. Le financement est assuré par les ministères de l’Intérieur et des Habous et des Affaires islamiques, tandis que l’administration de l’Entraide nationale supervise la distribution à l’échelle nationale.








