Sidi Slimane: que font les chiens errants dans l’abattoir municipal?

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Revue de presseKiosque360. Dans la ville de Sidi Slimane, les abattoirs semblent fonctionner sans contrôle sanitaire. En effet, des chiens errants y ont élu domicile, tandis que l’abattage clandestin fait des ravages. Une situation alarmante.

Le 20/01/2020 à 18h11

Les viandes rouges vendues dans la ville de Sidi Slimane ne répondent à aucune norme d’hygiène. C’est ce que laissent ressortir des vidéos postées, la semaine dernière, sur les réseaux sociaux. Ces vidéos montraient des chiens errants circulant dans l’enceinte des abattoirs, au milieu des viandes rouges destinées aux boucheries de la ville et aux vendeurs du souk de Deffa Al Gharbia, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mardi 21 janvier.

Le plus intriguant, dans ces scènes largement diffusées sur les réseaux sociaux, est l’attitude des chevillards et des bouchers qui n’ont pas réagi à la présence des chiens au sein des abattoirs. Cet état de fait, poursuit le quotidien, a provoqué l’indignation des citoyens de la ville qui ont dénoncé cette mascarade, tout en appelant les autorités locales et le président de la commune urbaine à ouvrir une enquête pour tirer cette affaire au clair. D’ailleurs, rappelle le quotidien, les habitants des quartiers d'Ouled Malek et de l’ancien souk jouxtant les abattoirs, ainsi que les professionnels du secteur, avaient déjà tiré la sonnette d’alarme au sujet de l'état inquiétant des abattoirs de la ville.

Aucune norme d’hygiène n’est respectée, soulignent ainsi les citoyens alarmés par la situation sanitaire au sein de cette infrastructure qui approvisionne la ville en viandes rouges, ajoutent les sources du quotidien. Le président du conseil municipal, Tariq Laâroussi, du Parti du progrès et du socialisme (PPS), est donc appelé à mettre en place le plan communal et à agir en vue de mettre un terme à ce phénomène qui menace la santé des habitants de la ville. Les services du contrôle sanitaire sont également interpellés, d'autant que le phénomène de l’abattage clandestin semble avoir pris des proportions alarmantes.

Par Mohamed Younsi
Le 20/01/2020 à 18h11