Séisme de Béni Mellal: voici les explications du géophysicien Nacer Jabour

Nacer Jabour, chef de division à l’Institut national de géophysique, rattaché au Centre national pour la recherche scientifique et technique.

Le séisme enregistré ce mardi 2 janvier par l’Institut national de géophysique a semé la panique parmi les habitants de Béni Mellal. Avec une magnitude de 5.1 sur l’échelle de Richter, l’événement a suscité des inquiétudes quant à ses possibles répercussions.

Le 02/01/2024 à 13h59

Selon le bulletin d’alerte sismique émis par l’Institut national de géophysique (ING), ce tremblement de terre est survenu à 8h37 avec une profondeur d’environ 13 km, son épicentre se situant dans la région d’Azilal, plus précisément dans la commune d’Aït Mohammed.

Dans une déclaration pour Le360, Nacer Jabour, chef de division à l’ING, relevant du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), a apporté d’importantes clarifications sur la secousse tellurique enregistrée dans la région.

«Cette zone est connue pour son activité sismique, en raison de la convergence entre le Grand Atlas et l’Atlas méditerranéen», déclare-t-il, soulignant que «le tremblement de terre enregistré, classé comme modéré, est lié à l’impact continu du récent séisme d’Al Haouz». Notre interlocuteur explique en effet que le séisme du 8 septembre exerce toujours une pression sur la croûte terrestre, confirmant la prévision d’une légère augmentation, avoisinant les 10%, de l’activité sismique au Maroc.

Concernant les éventuels dommages occasionnés par cette secousse, Nacer Jabour se veut rassurant. «Je ne pense pas qu’il aura un impact sur les grandes structures, mais il y a une possibilité qu’il affecte certaines maisons qui ont déjà été endommagées par le séisme du 8 septembre», a-t-il déclaré.

Par Fatima Zahra El Aouni
Le 02/01/2024 à 13h59