Rabat: une conférence sur l’autisme animée par l’écrivain et philosophe français Josef Schovanec

L’écrivain et philosophe français Josef Schovanec, lors de la conférence sur l'autisme organisée par l'association Al Manar, le jeudi 9 mai 2024, dans les locaux de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc.

Le 11/05/2024 à 10h29

VidéoL’Association Al Manar a organisé le jeudi 9 mai, dans les locaux de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) à Rabat, une conférence sur l’autisme, animée par l’écrivain et philosophe français Josef Schovanec.

L’Association Al Manar, présidée par Annie Lazrak, a organisé le jeudi 9 mai dans les locaux de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), une conférence ayant pour intitulé «Autisme: quelle inclusion?». Elle a connu la présence d’une nombreuse assistance, qui a suivi avec grande attention l’exposé du professeur universitaire français Josef Schovanec, dont la parfaite maîtrise de la langue arabe classique n’était pas le seul talent.

Philosophe, écrivain, hyperpolyglotte (il parle plus de 7 langues) et conseiller ministériel sous la présidence de François Hollande, Josef Schovanec est lui-même autiste, et s’est illustré depuis des années comme un militant pour la dignité des personnes autistes.

«Nous découvrons l’autisme, qui n’est pas une maladie», a-t-il déclaré d’emblée lors de son intervention, détaillant l’évolution de l’autisme qu’il présente simplement comme l’une parmi «les intelligences multiples» de l’être humain, sans qu’il existe de hiérarchie à établir dans ce domaine.

«Personnellement, je ne sais pas ce que signifie la déficience en matière d’intelligence», a-t-il martelé, sous les applaudissements nourris de l’assistance, au sein de laquelle se trouvait Karim Benabdesalam, également autiste, qui a décroché son doctorat à Rabat en décembre 2021.

Avant l’intervention de Josef Schovanec, ce dernier avait par ailleurs rappelé son penchant pour «la musique en particulier la musique andalouse» et qu’il avait invité le conférencier à une soirée artistique de tarab andaloussi, musique qu’il avait «fortement appréciée».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 11/05/2024 à 10h29