C’est le wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Yacoubi, qui a veillé à la restauration aussi bien de la porte que des murailles qui vont jusqu’à Bab El Alou, à la place des Martyrs, et de la grande place. Et c’est lui qui a autorisé la réouverture de cette grande porte qui, jadis, abritait des écrivains publics et des adouls.
Située sur l’avenue Hassan II, la place Bab El Had abritait souvent des sit-in de protestation autorisés ainsi que le départ des marches et des défilés de syndicats. L’histoire veut, selon une documentation, que Bab El Had, traduisez «la Porte du dimanche», «tire son nom du marché hebdomadaire qui autrefois, au 12ème siècle, se tenait à ses abords».
Lire aussi : Patrimoine: dans la médina de Rabat, le fabuleux destin du premier consulat français au Maroc
D’après la même source, «c’est l’une des rares portes qui permet l’accès à la médina, vieille ville de Rabat». Sa fermeture il y a trois ans a diminué les activités commerciales issues notamment du marché des légumes et des fruits. A ne pas confondre avec le marché municipal qui, lui, a toujours été actif même s’il a aussi subi des travaux de restauration.