Rabat: 25 ans de prison pour un jeune ayant tenté de tuer sa mère

Dans un quartier de la prison centrale de Kénitra.

Revue de presseLa cour d’appel de Rabat a condamné un homme à 25 ans de prison ferme pour avoir tenté de tuer sa propre mère. Le même tribunal a condamné un quadragénaire de Skhirat à six ans d’emprisonnement pour une tentative de meurtre sur son épouse. Cet article est une revue de presse tirée d’Al Akhbar.

Le 14/11/2025 à 21h01

La chambre criminelle de première instance près la cour d’appel de Rabat a rendu son verdict dans la nuit de mercredi à jeudi, statuant sur une tentative d’homicide volontaire perpétrée par un jeune homme à l’encontre de sa propre mère, dans la localité de Mers Khair, préfecture de Témara. Le prévenu a été condamné à vingt-cinq années de réclusion criminelle.

Les faits, qui remontent au mois de mai 2025, avaient profondément ébranlé la communauté, rapporte Al Ahdath dans son édition du week-end (15 et 16 novembre). Le fils, réputé pour son caractère turbulent et son agressivité, aurait été saisi d’une rage soudaine après que sa mère lui aurait interdit l’accès au domicile familial à une heure tardive. Parvenant à s’y introduire, il a tenté de l’égorger avec une arme de cuisine. La sexagénaire n’a eu la vie sauve que grâce à des interventions chirurgicales délicates pratiquées à l’hôpital régional Lalla Aicha.

L’enquête a par la suite étayé l’hypothèse de troubles mentaux, évoquée par des témoins et confirmée par des rapports médicaux. Cette circonstance avait d’ailleurs conduit à son placement préalable en établissement psychiatrique avant que son procès ne s’ouvre.

Dans un autre dossier, la même juridiction a condamné un quadragénaire de Skhirat à six ans d’emprisonnement pour une tentative de meurtre sur son épouse. À la suite d’une dispute, l’individu avait assailli sa compagne avec une lame de rasoir, lui infligeant des blessures profondes au cou, au visage et aux mains. Lors de son audition, l’époux a reconnu les faits, invoquant une jalousie maladive et des dissensions conjugales récurrentes, relaie Al Akhbar.

Ces décisions de justice rappellent tragiquement un autre drame survenu à Témara en avril dernier, où une mère de famille avait trouvé la mort, égorgée par son propre fils, lui aussi souffrant de graves pathologies psychiatriques.

Par Hassan Benadad
Le 14/11/2025 à 21h01