Provinces du sud: le Rotary s’enrichit d’un club à El Guerguarat

Nezha Chekrouni, André Azoulay et Khalid Kabbaj lors du lancement du Rotary club El Guerguarat, à Rabat le 7 décembre 2024 (Y.Mannan/Le360).

Le 07/12/2024 à 19h54

VidéoLe Rotary club du Maroc vient de se renforcer par la création ce samedi à Rabat d’une antenne à El Guerguarat, une localité frontalière située à l’extrême sud-ouest du Sahara marocain. Les détails.

Rotary club El Guerguarat a officiellement été créé ce samedi lors d’une cérémonie organisée à Rabat, en présence notamment d’André Azoulay, conseiller du Roi et de Nezha Chekrouni, ancienne ministre et ex-ambassadrice du Maroc au Canada, une militante socialiste qui a contribué à la promotion des droits de la femme.

Cette cérémonie a réuni de nombreux leaders du Rotary club du Maroc relevant du district 9010 (Maroc, Mauritanie, Tunisie, Algérie). «À travers les clubs Rotary installés à Laayoune et à Dakhla, nous visons à développer les actions de solidarité et de partage pour le bien-être et le progrès de notre région», a affirmé Mohamed Mustapha Charafeddine, vice-gouverneur du district 9010 et coordinateur de la région de Laâyoune.

L’évènement de Rabat qu’a présidé Khalid Kabbaj, gouverneur 2024-2025 du district 9010, a également été l’occasion d’organiser un séminaire dédié aux membres des clubs Rotary du Maroc sur la thématique du leadership. Il s’agit, selon les organisateurs, de «proposer une formation au leadership, facteur essentiel d’efficacité et d’attractivité des clubs».

Selon la documentation, l’âme d’un Rotary club est d’être «au service des autres». L’objectif est de faire, selon la même source, «la promotion de l’intégrité, de la compréhension mutuelle, de la bonne volonté et de la paix au travers de notre réseau de professionnels et de leaders

Rotary compte «1,2 million de décideurs solidaires qui se voient comme des gens qui se rassemblent et passent à l’action pour apporter un changement durable au monde et à leur communauté». Et de poursuive que les clubs réunissent également des jeunes «pour échanger des idées avec les décideurs locaux, développer leurs compétences professionnelles et leur leadership et monter des actions dans la bonne humeur».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 07/12/2024 à 19h54