La nouvelle convention de partenariat visant à accélérer la réalisation du chantier urbain emblématique de l’Avenue Royale, liant le centre-ville à la Mosquée Hassan II, a infligé un véritable camouflet à la mafia de l’immobilier et ses connexions dans la capitale économique du Royaume et ailleurs.
D’après les sources du quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition du mardi 2 septembre, la nouvelle vision de ce chantier structurant a ainsi mis un terme aux supputations et manœuvres qui laissaient entendre que les hectares en question seraient investis pour bâtir de grands centres commerciaux, des gratte-ciel, des résidences de luxe, des restaurants, des night-clubs, et des clubs pour VIP.
Cette approche, qualifiée de “sauvage” par le quotidien, aurait aiguisé l’appétit de plusieurs promoteurs immobiliers, des hommes d’affaires et des investisseurs marocains et non-Marocains. D’après les mêmes sources, des maquettes dans ce sens auraient été préparées et mises au point par des bureaux d’études dont les patrons auraient noué des relations avec des responsables au niveau de la ville et à l’échelle de la Région.
La dernière réunion consacrée au projet de l’Avenue Royale, rappelle le quotidien, a été présidée par la maire de Casablanca, Nabila Rmili, en présence de ses adjoints, ses conseillers, du directeur régional de la CDG (Caisse de dépôt et de gestion), le directeur de la SONADAC (société nationale d’aménagement communal) et le représentant de l’Agence urbaine de Casablanca.
Lors de cette réunion, explique Assabah, les détails du projet dans sa nouvelle vision ont été passés en revue, notamment le grand espace vert qui s’étendra sur une superficie de 50 hectares, entouré de certaines bâtisses dédiées aux services.
Plusieurs autres infrastructures, des parkings, des allées piétonnes et des projets structurés et structurants sont également prévus pour donner à la Métropole du Royaume une nouvelle façade, tant architecturale que culturelle.








