Ce mercredi 3 septembre à l’aube, la terre a tremblé dans la province d’Al Haouz. Deux ans après le séisme dévastateur du 8 septembre, cette secousse a semé la panique parmi les habitants des zones qui l’ont ressentie, ravivant la crainte d’un scénario similaire.
Cette secousse, d’une magnitude de 4,6 degrés sur l’échelle de Richter, a été localisée dans la commune de Talat N’Yacoub, dans la province d’Al Haouz. Bien que considérée comme modérée, elle a été ressentie dans plusieurs provinces du Haut Atlas et aussi dans certaines grandes villes comme Casablanca, selon les déclarations de Nasser Jabour, directeur de l’Institut national de géophysique, relevant du Centre national pour la recherche scientifique et technique.
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Dans une déclaration pour Le360, Nasser Jabour a précisé que l’activité sismique dans la région se poursuit sans interruption. «Il y a régulièrement de petites secousses imperceptibles, mais aujourd’hui, deux ans après le séisme dévastateur du 8 septembre, une secousse plus forte a été enregistrée, ce qui indique que l’activité sismique va durer plus longtemps dans la région», a-t-il expliqué.
Le spécialiste a toutefois rassuré en affirmant que ces secousses ne représentent pas de danger pour les bâtiments reconstruits. Seules les constructions anciennes ou fragilisées pourraient subir quelques fissures.
Concernant l’activité sismique dans la zone, Nasser Jabour a souligné que le centre de surveillance des séismes enregistre actuellement en moyenne quatre secousses par jour, contre 35 secousses quotidiennes en septembre 2023.








