Plus de 400.000 Marocains touchés par l’épilepsie

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Revue de presseA l’occasion de la journée mondiale contre l’épilepsie, la Ligue marocaine contre l’épilepsie tient à sensibiliser le grand public sur la prise en charge de cette maladie qui touche 400.000 personnes au Maroc. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 14/02/2023 à 23h00

La Ligue marocaine contre l’épilepsie (LMCE) révèle que cette maladie, qui est l’une des affections neurologiques les plus fréquentes dans le monde, touche 400.000 personnes au Maroc. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 15 février, que cette affection chronique du cerveau continue d’être méconnue au Maroc, notamment en raison des croyances populaires qui limitent l’efficacité de sa prise en charge.

Dans le but de mettre fin à ces idées stéréotypées autour de l’épilepsie et afin d’accompagner les malades, la LMCE se mobilise, à l’occasion de la journée nationale (13 février), contre cette maladie pour «sensibiliser le public sur cette maladie en rappelant ses symptômes et les gestes à connaître et à faire en cas de crise. Il est important d’accepter cette maladie et de vivre avec, comme il est important de réduire le sentiment de solitude chez les personnes épileptiques».

Dans un communiqué, la LMCE souligne que l’épilepsie est une maladie neurologique chronique qui cause des décharges électriques anormales provoquant des crises incontrôlables généralement de courte durée, mais dont l’intensité peut varier d’un malade à un autre.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que la LMCE met à la disposition des citoyens marocains des outils qui garantissent une meilleure prise en charge de cette maladie, y compris une plateforme digitale dédiée à l’assistance, l’accompagnement et la sensibilisation (https://epilepsie-maroc.org/). Un numéro vert a aussi été mis en place (06 62 63 39 33) pour conseiller les personnes atteintes d’épilepsie et leurs familles.

La ligue cherche à rassurer les malades en affirmant que, dans 80% des cas, le traitement permet de stabiliser la maladie et de mener une vie tout à fait normale. Dans les cas les plus sévères, il est possible de pratiquer une intervention chirurgicale, à condition d’avoir consulté, au préalable, un spécialiste des maladies neurologiques pour un diagnostic complet.

Par Hassan Benadad
Le 14/02/2023 à 23h00