Des chiens errants en meute se sont attaqués, dimanche 14 juillet, à des baigneurs qui bronzaient sur le sable de la plage de Salé, occasionnant plusieurs blessés qui ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers.
Selon des témoins de cette attaque, un chien s’est d’abord attaqué à un homme qui se trouvait près des vagues avec ses enfants, indique Al Akhbar de ce mardi 16 juillet.
Le chien, très agressif, l’a mordu à plusieurs reprises, lui causant de profondes blessures aux jambes.
Selon des sources informées interrogées par le quotidien, les attaques de chiens errants se multiplient actuellement dans la plage de la ville de Salé.
Les animaux se déplacent en meutes près de Bab Mrissa, ainsi qu’aux abords de l’océan. La situation est telle que la prolifération des chiens errants est devenue un véritable fléau qui menace les passants dans les boulevards, les rues et les espaces publics de Salé.
Il y a quelque temps, dans l’un des parcs de la ville, des joggeuses ont été attaquées par des chiens errants et n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de plusieurs passants, qui ont réussi à les faire fuir.
Cette situation n’est pas spécifique à la seule ville de Salé, car le Maroc compte plus de trois millions de chiens errants qui inquiètent de plus en plus les habitants du pays, d’autant que leurs attaques se font récurrentes.
Dernièrement, un enfant âgé de 11 ans, mordu par un chien errant à Beni Mellal, a été hospitalisé.
Il y a deux ans, d’autres chiens errants ont été la cause d’un drame dans la commune de Drarga, près d’Agadir, où ils ont dévoré un enfant de cinq ans.
Quelques mois plus tard, indique Al Akhbar, une touriste de nationalité française est décédée des suites de ses blessures, après avoir été mordue par des chiens errants dans la station balnéaire d’El Argoub, dans le sud du pays.
Et à Casablanca même, il y a peu, une femme a engagé des poursuites judiciaires à l’encontre de la commune urbaine de Lissasfa, où elle vit, après y avoir été agressée par des chiens.
Bien que la liste de ces tragédies ne cesse de s’allonger, cette préoccupante situation n’a pas mis les présidents des communes et les autorités locales en état d’alerte, alors même que le Maroc s’apprête à accueillir des compétitions de football continentales et internationales, comme la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030, conjointement avec l’Espagne et le Portugal.