Ouazzane. Soupçonnant une infidélité, il tue sa femme à coups de hache

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Revue de presseKiosque360. La Cour d’appel de Kénitra a reporté au 25 janvier l’examen de l’affaire de l’agriculteur qui a mis fin aux jours de son épouse, dont il avait des doutes sur la fidélité. Les détails d’un crime sordide.

Le 07/01/2016 à 04h26

La chambre criminelle près la Cour d’appel de Kénitra a récemment reporté au 25 du mois courant l’examen de l’affaire de l’agriculteur qui a tué son épouse à coups de hache, dans la commune rurale de Mjaâra, dans la province d’Ouazzane, rapporte Al Massae dans son édition de ce jeudi 7 janvier.

Ce report a été décidé après une première audience durant laquelle l’accusé s’était attiré les foudres de la Cour en raison des contradictions relevées dans son récit des événements. En effet, ses déclarations devant les juges étaient complètement aux antipodes du contenu des PV de la police judiciaire et de sa déposition devant le juge d’instruction. Ce qui lui a valu l’ajout d’un nouveau chef d’accusation, à savoir la préméditation, à la liste des charges retenues contre lui, affirme le quotidien.

Selon des sources citées par le journal, tout a commencé quand les gendarmes de la commune rurale de Mjaâra ont reçu des informations indiquant qu’un homme avait tué sa femme à coups de hache. Une fois sur la scène du crime, ils ont découvert le corps sans vie de l’épouse gisant dans une mare de sang et portant cinq blessures profondes au niveau de la tête et deux autres au niveau du cou. Le coupable a été trouvé sur place, couvert de sang et dans état d'hystérie. Les mêmes sources ont signalé que le mari avait été arrêté sur le champ et placé en garde à vue.

Aux cours de l’enquête préliminaire, le mari a spontanément avoué avoir tué sa femme en lui assénant plusieurs coups de hache au niveau de la tête. Il a affirmé ne pas avoir supporté que sa femme ait pu le tromper, après 15 années de vie commune. L’amant présumé de la victime serait un voisin. Une accusation que plusieurs témoins ont démentie en insistant sur les bonnes mœurs et la bonne réputation de la défunte.

Par Zineb El Ouilani
Le 07/01/2016 à 04h26