Outre le PDG de Bab Darna, Mohamed El Ouardi, six autres dirigeants de ce groupe immobilier, ainsi qu’un notaire, sont aujourd’hui incarcérés dans le cadre de cette affaire d’escroquerie immobilière, qui a laissé sur le carreau plus de 1.000 victimes réservataires.
Ceux-ci cherchent par tous les moyens à récupérer les sommes avancées au nom des différentes sociétés affiliées au groupe Bab Darna (plus de 400 millions de dirhams pour une douzaine de projets au total).
Suite à une plainte déposée auprès du Parquet, les victimes du projet de Majorelle Garden 1 ont été entendues hier, mercredi 26 mai, par les enquêteurs de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Les réservataires de ce projet fictif ont soumis à la justice des documents attestant à leurs yeux la pleine responsabilité des propriétaires de la parcelle foncière devant accueillir ce projet de villas situé à Bouskoura (le groupe Bab Darna ne détient d’ailleurs aucun des terrains sur lequels devaient être bâtis ses projets).
Lire aussi : Affaire Bab Darna: nouveau report du procès au 8 juin, la défense des victimes demande la convocation des banquiers
«Nos avons entre les mains l’accord d’association signé entre Bab Darna, à travers sa filiale Medi House, et le propriétaire du terrain, en vertu duquel les deux parties conviennent de partager les bénéfices à parts égales», explique l’un des réservataires de ce projet.
En plus des propriétaires de terrains, les réservataires de Bab Darna estiment que les agences urbaines, préfectures et communes devront à leur tour répondre aux accusations pointant leur responsabilité dans l’ouverture de bureaux de vente et l’installation de palissades géantes qui ont contribué à induire en erreur les victimes de Bab Darna.