Les investigations se poursuivent dans cette affaire qui a défrayé la chronique dans la capitale économique. Elles ne s’arrêteront pas tant que ce meurtre n’aura pas été totalement élucidé et l’arme de service de la victime retrouvée.
Ainsi, comme le rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 9 mars, des brigades spéciales de la police se sont rendues mardi au rond-point Ain Gueddid, à Errahma, dans les environs de Casablanca, où le policier a été attaqué et kidnappé.
Avec le renfort de la brigade canine, les éléments de la police ont quadrillé la zone et passé au peigne fin tout le périmètre. L’opération a duré plusieurs heures, peut-être pour chercher l’arme de service de la victime, ainsi que d’autres indices qui pourraient éventuellement aider dans l’avancement de l’enquête. Les enquêteurs de la DGSN comptent également sur le renfort des éléments de la DGST.
Les investigations se sont poursuivies le lendemain, mercredi, et cette fois les enquêteurs ont pu s’armer de données numériques relevées sur les trois scènes du crime ainsi que d’autres indices. Les personnes arrêtées ont été entendues, alors que les investigations sur le terrain se poursuivent, notamment dans les fermes et gîtes mentionnés au cours des premiers interrogatoires.
Vengeance probable
Pour le moment, les enquêteurs continuent à maintenir la thèse de la vengeance comme motif de l’assassinat. C’est même le fil conducteur le plus solide dans cette enquête. C’est ainsi que les limiers de la DGSN continuent d’élargir leurs recherches aux connaissances, proches et amis de la victime. Partant de là, cette piste pourrait les conduire aux exécutants matériels de cette opération d’enlèvement, de torture et de meurtre du policier survenue il y a une semaine.
Au point où en sont les investigations, affirme le quotidien, on sait avec certitude que le meurtre a été prémédité et soigneusement planifié. Les meurtriers ont pris le temps d’étudier le terrain et passé de longs moments à observer la victime. Ils savaient exactement quel jour et à quel moment de la journée l’agent de circulation allait être affecté à cet endroit faiblement éclairé la nuit.
Il n’est pas exclu, non plus, souligne le quotidien, que des tueurs à gages ou en tout cas des repris de justice aient été chargés de mettre à exécution cet assassinat. Ce qui augmente nécessairement le nombre de personnes impliquées.