C’est Sabah, la mère du jeune Yad Bellamlih, qui a alerté les services de la police et de la protection civile de la disparition de son fils dont elle ignore les réelles circonstances de la noyade qui a eu lieu en mer face au quartier populaire de Sidi Moussa.
«Mon fils venait de temps en temps jouer près de la mer avec ses amis, mais cette fois-ci je ne sais pas comment il a péri par noyade», a affirmé Sabah dans une déclaration pour Le360 dont les journalistes se trouvaient sur place fortuitement juste après l’incident. La maman a précisé que son fils ne maitrisait pas la nage et qu’elle craignait le pire.
À quelques dizaines de mètres du littoral, des plongeurs de la protection civile, soutenus par une embarcation de sauvetage, effectuaient des recherches autour du lieu de signalement de la disparition de l’adolescent. De son côté, un homme s’est porté volontaire pour aider les plongeurs de la protection civile. Muni d’une planche de surf, Hossem El Mansouri a mis fin à ses recherches au bout d’un laps de temps, arguant qu’il ne pouvait rien voir sous l’eau en raison d’une «mer trouble».
Lire aussi : Dakhla: la vaste opération de sauvetage se poursuit après le naufrage d’un navire de pêche
Larmes aux yeux, la mère a imploré à cette occasion la protection civile d’augmenter ses effectifs de recherche en vue de retrouver son enfant avant la tombée de la nuit. La maman déjà endeuillée, presque convaincue qu’il n’y aurait nul miracle aujourd’hui, sait que la mer va encore plus se déchainer dans la soirée et dans la journée de demain, samedi.
À l’heure où nous mettons en lignes, le corps de Yad Bellamlih n’a toujours pas été retrouvé.