C’est à El Fakharine, près de Meknès, que le samedi 27 janvier dernier, les restes d’un âne, dont sa tête, ont été retrouvés. Une découverte qui a entraîné de nombreuses interrogations et l’indignation des habitants.
L’animal aurait été abattu et sa chair aurait été vendue à des prix dérisoires aux gérants de certains snacks ou à des vendeurs ambulants de sandwichs, a-t-on supposé dans un premier temps, dans des commentaires largement partagés sur les réseaux sociaux.
Selon Assabah de ce jeudi 1er février, «ce n’est pas la première fois que cela arrive dans la ville», car «d’autres découvertes dans les environs du cimetière ‘Lalla Al Jamila’, ont secoué la région, il y a quelques mois».
Plusieurs voix dans la ville et des militants de la société civile émettent l’hypothèse que la chair de ces animaux de trait, abattus clandestinement, finit dans des sandwichs vendus à bas prix: de la viande hachée, des merguez et autres saucisses servis dans des snacks. Dans ces endroits, on fait croire aux clients qu’il s’agit de poulet, de dinde, voire de bœuf.
La découverte de samedi dernier, explique le quotidien, a mis en état d’alerte les autorités de la dixième annexe administrative de la préfecture de Meknès, ainsi que ses services sécuritaires.
Après les constats d’usage, les restes de l’âne ont été récupérés par les services vétérinaires et ceux de la Protection civile, alors qu’une enquête suit son cours, supervisée par les autorités compétentes de la Préfecture de police de Meknès.