Marrakech: la prison avec sursis pour l’homme qui avait fait irruption dans un hammam pour femmes

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Revue de presseKiosque360. L’homme qui avait fait irruption dans un hammam pour femmes à Marrakech pour voler au secours de son épouse, a été condamné par le tribunal de première instance à une peine de prison avec sursis. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Massae.

Le 30/01/2022 à 22h42

Vendredi dernier, le tribunal de première instance de Marrakech a condamné à quatre mois de prison avec sursis un individu accusé d’intrusion dans un hammam pour femmes dans l’ancienne médina. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du lundi 31 janvier, que l’accusé a pénétré dans le bain maure pour venir aider son épouse qui s’est disputée avec d’autres femmes. Selon les témoins, cette dispute s’est transformée en bagarre avec crêpage de chignon, coups de poings.... Cette violente irruption avait alors semé la panique au sein des femmes présentes dans le hammam.

Après avoir fait irruption dans le bain maure et menacé les femmes qui se sont disputées avec son épouse, l’inculpé ne s’est pas présenté à son domicile durant deux jours.

Le quotidien Al Massae rapporte que les services de police ont réussi à le localiser et l’arrêter pour le placer en garde à vue pour les besoins de l’enquête sous la supervision du parquet général. Au cours de son interrogatoire, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés et a nié avoir utilisé une arme.

Il a été déféré devant le parquet général, le jeudi 20 janvier, qui a décidé de le poursuivre en état d’arrestation pour outrage public à la pudeur, possession d’arme et menace contre une femme. Il a été présenté le même jour devant le tribunal pour une première audience avant qu’elle ne soit reportée au vendredi 28 janvier. Sa condamnation à une peine de prison avec sursis a été jugée "clémente" étant donné la gravité des faits qui lui sont reprochés. Mais, des sources judiciaires indiquent que voulant porter secours à son épouse, l’accusé a bénéficié de circonstances atténuantes.

Par Hassan Benadad
Le 30/01/2022 à 22h42