Marrakech: il viole une femme, la tue et jette son corps aux chiens

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Revue de presseKiosque360. Un individu qui a tué et violé une femme a été mis en détention par le juge d’instruction près la Cour d’appel de Marrakech. L’accusé, qui venait de sortir de prison, s’est vengé de la victime qui avait refusé de reprendre la relation extraconjugale qu’elle entretenait avec lui.

Le 23/09/2020 à 21h25

Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Marrakech a mis en détention préventive, mardi dernier, un individu accusé du meurtre et du viol d’une femme mariée et mère de trois enfants. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 24 septembre, qu’une femme impliquée dans ce crime atroce pour proxénétisme et non-dénonciation a été, elle aussi, incarcérée. Les faits remontent à jeudi dernier, quand des éléments de la gendarmerie de Chichaoua ont découvert, dans le douar Ouled Azzouz, le cadavre d’une femme en décomposition, dévoré par les chiens. 

L'enquête a commencé avec le ratissage de la scène du crime et le prélèvement des empreintes, tandis que le corps a été transféré à la morgue pour autopsie. Les premières investigations ont permis de connaître l’identité de la victime et de déterminer, via son portable, la dernière personne qui était avec elle avant sa disparition. Il s’agit d’une femme dont les gendarmes ont localisé l’adresse, avant de l’arrêter dans la maison de l’une de ses proches, chez qui elle s’était refugiée.

Le quotidien Assabah rapporte qu’il n’a pas fallu longtemps aux enquêteurs pour découvrir que cette femme était impliquée dans ce meurtre. Elle finira d’ailleurs par avouer que la victime avait une relation extraconjugale avec un individu qui venait de sortir de prison. Selon certaines sources, la victime avait rompu cette relation quand son amant avait été inculpé pour le viol d’une septuagénaire et condamné à passer six ans derrière les verrous. A sa sortie, il a voulu reprendre sa relation avec la victime, mais celle-ci a refusé. Aidé de sa complice, l’accusé a alors usé d’un subterfuge pour attirer sa victime dans un champ situé aux abords du douar. 

Selon les éléments de l’enquête, le mis en cause a commencé par violer sa victime. Puis, celle-ci l’ayant menacé de le dénoncer à la police, il l’a tuée. Après avoir commis son crime atroce, l’accusé a de même menacé de mort sa complice, dont il s’est ainsi assuré du silence. L’accusé a été arrêté par les gendarmes, après avoir tenté de fuir.

Par Hassan Benadad
Le 23/09/2020 à 21h25