Mariages blancs: une famille marocaine poursuivie en France

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Revue de presseKiosque360. Les membres d'une famille marocaine sont poursuivis devant le tribunal de Beauvais, en France, dans le cadre d'une affaire de réseau spécialisé dans les mariages blancs. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 20/12/2022 à 18h43

La vaste campagne de lutte contre les faux mariages et les mariages blancs, menée par la police française, vient de faire tomber des Marocains, membres d’une même famille. Ces derniers ont été entendus par le Tribunal de Beauvais, dans le nord de l’hexagone, et pourraient faire l’objet de condamnations.

Dans son édition du mercredi 21 décembre, Assabah rapporte qu’il s’agit d’une enquête ouverte par les services de sécurité locaux sur un réseau spécialisé dans les mariages blancs. Des écoutes téléphoniques ont d’ailleurs été réalisées afin d’identifier les membres de ce réseau. C’est ce qui a fait tomber les membres de cette famille marocaine qui doivent désormais faire face à de graves accusations. Evidemment, ces mariages ont pour principal objectif l'accès à la nationalité française.

La même source précise que tous les membres de cette famille sont poursuivis devant le tribunal de Beauvais, à l’exception de l’épouse du principal accusé. Le journal ajoute que le représentant du ministère public a déclaré aux médias que les preuves rassemblées dans cette affaire étaient accablantes. Il réclame ainsi, en plus d'une amende, une peine d’emprisonnement de 15 moins pour l'un des membres de cette famille, et une peine de12 mois de prison, dont six avec sursis, pour les deux autres accusés. La peine requise contre le quatrième et dernier membre de la famille est, quant à elle, de 8 mois de prison.

 Assabah explique que, d’après les éléments de l’enquête, les membres du réseau en question ont réussi à tisser des liens étroits avec des arnaqueurs connus, eux aussi, pour être spécialisés dans les mariages blancs. L'un d’entre eux, directeur d’une agence spécialisée dans l’immigration, faisait croire à des migrants clandestins qu'il avait le pouvoir de régulariser leur situation, moyennant une somme d'argent. A certains, il promettait même des contrats de travail en bonne et due forme.

Par Fayza Senhaji
Le 20/12/2022 à 18h43