Le ministère de l’Intérieur, en la personne du Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra Mohamed Yacoubi, s’apprête à tourner la page d’Asmaa Rhlalou à la tête du Conseil de la ville de Rabat, rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 14 novembre. Cette décision intervient à la suite du blocage qui paralyse le Conseil de la ville dû à la rébellion de certains conseillers de la majorité et de l’opposition.
Ces derniers boycottent désormais les sessions du Conseil de la ville de Rabat, en protestation contre le maintien d’Asmaa Rhlalou à la tête de la Mairie de la capitale. Son absence lors d’événements officiels organisés à Rabat, marqués par la présence du Wali de la région et de plusieurs responsables gouvernementaux, dont le ministre de la Culture, Mehdi Bensaïd, a d’ailleurs soulevé plusieurs questions quant à son avenir à la Mairie.
Lors de ces événements, la maire de Rabat a été représentée par des élus locaux. «Or, celle qui s’est faite élire comme la première femme maire de Rabat en 2021 ne rate aucune occasion pour assister à ces événements, en vue de partager les photos sur ses pages officielles sur les réseaux sociaux», note le quotidien. D’après la même source, son absence semble être une décision prise par le Wali, lui interdisant d’assister à ces événements.
Par ailleurs, l’absence d’Asmaa Rhlalou intervient alors qu’une commission relevant du ministère de l’Intérieur examine actuellement les dossiers du Conseil de la ville à la suite d’une réunion organisée au niveau de la Wilaya de Rabat. Parallèlement, des pages Facebook ont publié des photos de la Maire de Rabat dans la salle d’examen d’aptitude professionnelle des agents communaux, qui a fait l’objet de plusieurs accusations portées à l’encontre d’Asmaa Rhlalou.
Pour rappel, la maire de la capitale du Royaume est confrontée depuis début novembre à de nouvelles accusations, suite à une décision qu’elle a prise concernant l’examen d’aptitude professionnelle des agents qui travaillent pour la commune de Rabat.
Après avoir envoyé un courrier aux directeurs des services des cinq arrondissements de Rabat, afin qu’ils participent à la commission chargée de superviser ces examens, elle a envoyé un nouveau courrier pour leur expliquer qu’ils ne feront finalement pas partie de cette commission. De quoi susciter la colère des concernés.