A chaque saison estivale, l’écosystème de l’organisation des célébrations et des fêtes de mariage bat son plein. Or, cette prospérité est désormais entachée par quelques pratiques illégales qui pèsent sur le portefeuille des propriétaires des salles de fêtes, souligne le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 9 juillet.
Réunis dans l’Union marocaine des propriétaires et gérants des salles de fêtes, ces derniers ont organisé une conférence de presse à Casablanca pour éclairer l’opinion publique sur l’ampleur de la crise qu’ils subissent et qu’ils imputent aux salles informelles et aux villas privatisées.
Si la fermeture des salles en raison de la pandémie du Covid-19 a impacté durablement ces entrepreneurs, leur réouverture post-crise s’est heurtée à la concurrence déloyale et illégale.
A en croire les propriétaires et gestionnaires des salles de fêtes, cette concurrence déloyale est due à l’émergence de salles improvisées et des villas privatisées proposées pour les fêtes et les célébrations. D’après eux, ces établissements agissent en dehors du cadre légal qui réglemente le secteur.
Cette situation impacte le business model des propriétaires et gestionnaires des salles de fêtes et représente, selon les mêmes sources, un danger pour les usagers, d’autant plus que ces salles ne répondent pas aux normes les plus élémentaires du secteur.
Les membres de l’union syndicale pointent également du doigt l’absence de plusieurs conditions exigées et respectées par les professionnels, comme l’assurance des événements, censée garantir la sécurité à la fois du propriétaire de la salle, mais aussi des organisateurs et de leurs invités.