Le Délégué général de la délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, a déclaré vendredi à Tiflet que son administration poursuit ses efforts pour renforcer les droits de l’Homme dans l’espace carcéral.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du lundi 2 mai, que Tamek a indiqué que son administration veille à garantir le droit des détenus à déposer des requêtes et à ce que toutes les plaintes fassent l’objet d’investigations nécessaires. Intervenant lors de la célébration de l’anniversaire de la DGAPR, Tamek a mis en exergue l’importance de la formation et de la sensibilisation dans les domaines des droits humains et de la prévention de la torture.
«Cette cérémonie est une étape pour rappeler les sacrifices et les efforts consentis par les femmes et les hommes de l’administration pénitentiaire. Elle est aussi une occasion renouvelée pour se pencher sur les réalisations effectuées et réfléchir sur les perspectives d’avenir pour se doter de plus de professionnalisme dans la gestion des établissements pénitentiaires», précise Tame. Dans le cadre de la modernisation de l’administration le directeur de la DGAPR a indiqué qu’il a été procédé à la généralisation du système informatique intégré et à l’instauration de la technique biométrique dans tous les établissements pénitentiaires ainsi qu’au développement des services électroniques au profit des usagers.
Par ailleurs, Tamek a souligné que la réactualisation de la stratégie de la DGAPR va se poursuivre par l’ouverture de plusieurs chantiers couvrant la période 2022/2026. Des chantiers, poursuit-il, qui permettront de faire un saut qualitatif dans les moyens de gestion conformément aux aspirations de la DGAPR à poursuivre le processus de la réforme et de la modernisation.
«Tous ces efforts ne pouvaient se concrétiser sans l’adhésion de tous les fonctionnaires à mettre en application les hautes orientations royales pour garantir la sécurité et la discipline dans les établissements pénitentiaires, protéger les droits des détenus, préserver leur dignité et leur offrir les conditions adéquates pour leur intégration et leur réhabilitation», conclut le directeur de la DGAPR.