A Rabat, la taxe annuelle sur les taxis de Rabat passe de 700 à 1000 DH. C’est du moins la surprise que viennent de découvrir les professionnels du transport urbain dans la capitale du Royaume, au moment de s’acquitter de cette redevance.
Selon le quotidien Al Akhbar dans son édition du mercredi 8 mars, cette augmentation décidée par le Conseil de la ville de Rabat, présidée par Asmaa Rhlalou, a suscité une vive colère dans les rangs des taximen.
Selon une source au sein de la corporation des chauffeurs de taxis, ces derniers comptent organiser nombre de mouvements de contestation pour dénoncer cette augmentation qu’ils jugent astronomique. Ils dénoncent également le fait qu’aucune communication n’a été préalablement initiée, ni la moindre explication donnée pour justifier cette hausse. La seule chose que les chauffeurs de taxis savent, c’est que cette décision émane du Conseil de la ville de Rabat, sans autres précisions sur cette augmentation surprise et «trop élevée».
Al Akhbar explique que la mairie de Rabat n’est pas à sa première mesure du genre car, en vue de renflouer ses caisses, elle a instauré de nombreuses autres taxes sur les automobilistes de Rabat, surtout en matière de redevances dues aux stationnements des véhicules, comme celles imposées aux non-stationnements devant les domiciles des propriétaires des véhicules, sans parler du retour du «sabot», imposé à nouveau par Rabat-parking et vivement contesté par les usagers de la voie publique dans la capitale.
Al Akhbar ajoute que les taximen de Rabat comptent organiser une grève, puis un sit-in devant le siège de la mairie de Rabat, avant de saisir le tribunal administratif et les autorités de tutelle. Et ce au moment où plusieurs membres du Conseil de la ville déclarent qu’aucune réunion n’a été tenue pour la prise de cette décision, et qu’ils ont appris, par voie de presse, cette hausse de la taxe annuelle sur les taxis.