Des dizaines de personnes ont répondu, samedi, à l'appel de la commission de soutien des victimes de Boutzkite, qui a donné rendez-vous à des acteurs de la société civile solidaires avec Iba Ijou à Rabat, devant le siège du ministère de la Justice dans le cadre de la « Caravane de la dignité». Un élan de solidarité s'est rapidement tissé autour de ce couple.
A travers l'histoire de Iba Ijou, la société civile dénonce ce qu’appelle la commission de soutien des victimes de Boutzkite «le réseau de corruption qui gangrène la province de Tiznit». La lutte d’Iba Ijou, ponctuée par, ici là des déclarations et contre déclarations, les communiqués des associations et, depuis peu de certaines formations politiques, s’intensifie et l’étau se resserre sur le principal bénéficiaire de l’expulsion du couple de Lakhsas. Intimidation, menace, appel à un règlement à l’amiable, tout y passe pour clore ce dossier, mais les acteurs associatifs tiennent à donner une nouvelle dimension à l’affaire.
