Le CNDH et la DGSN organisent une session de formation sur les droits des migrants

Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) du Maroc et Ahmed Aït Taleb, wali à la Direction générale de la sureté nationale (DGSN), le 24 février 2024. (Y.Mannan/Le360)

Le 24/02/2025 à 20h18

VidéoLe Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a ouvert lundi à Rabat une session de formation sur les droits des migrants au Maroc, à laquelle participent des cadres de la sûreté nationale.

Cette session est organisée en partenariat avec la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et se déroule sous la conduite du wali de police, Ahmed Aït Taleb. Amina Bouayach, présidente du CNDH, a précisé que ce thème avait été spécifiquement choisi en raison des «obligations internationales du Royaume du Maroc» en la matière.

Ce séminaire, auquel participent des cadres de la sécurité nationale, abordera plusieurs thématiques animées par différents experts en droits de l’immigration. Globalement, la session traitera du cadre de protection des droits des migrants au Maroc, tel que défini par la Convention internationale sur la protection des droits de tous les migrants et des membres de leur famille, le Pacte mondial pour les migrations, ainsi que par la législation nationale relative au droit d’asile au Maroc.

Cette première séance a réuni 20 cadres de la police, représentant les différentes régions du Royaume. Elle s’inscrit dans le prolongement de la mise en œuvre de l’accord de partenariat signé le 14 septembre 2022 entre le Directeur général de la Sécurité nationale et de la Surveillance du territoire et la présidente du Conseil national des droits de l’Homme.

Il convient de rappeler que cet accord-cadre entre le CNDH et la DGSN vise à promouvoir une culture des droits de l’Homme dans les programmes de formation et d’éducation de la police, afin d’en faire «une référence et un guide-cadre pour les tâches du personnel de la sécurité nationale chargé de faire respecter les lois», selon un communiqué du CNDH.

Cette coopération vise également à «soutenir les efforts déployés par la Direction générale de la Sûreté nationale pour valoriser les pratiques professionnelles et les interventions sur le terrain en s’appuyant sur les normes nationales et internationales en matière de droits de l’Homme».

Dans une déclaration pour Le360, le wali de police, Ahmed Aït Taleb, a évoqué l’importance de ce partenariat, affirmant que les services de sécurité luttaient contre les réseaux criminels liés à l’immigration clandestine.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 24/02/2025 à 20h18

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