Le CNDH annonce le prochain transfèrement au Maroc de six Marocains condamnés à mort en Somalie

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La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, au SIEL 2024. (Crédit: Yassine Mannan/Le360)

Le 19/05/2024 à 14h12

VidéoLe Conseil national des droits de l’Homme, via sa présidente Amina Bouayach, vient d’annoncer en primeur pour Le360 que la Somalie a accepté le transfèrement des six ressortissants marocains qui avaient été condamnés en février dernier pour leurs liens présumés avec l’État islamique.

La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a fait part de cette annonce samedi, en marge d’une conférence dédiée aux relations internationales du CNDH organisée dans le cadre de la 29ème édition du Salon international du livre et de l’édition (SIEL, 2024).

«Grâce à la contribution du CNDH et d’autres partenaires nationaux et internationaux, la Somalie a accepté un prochain transfèrement au Maroc de ces ressortissants marocains condamnés à mort par un tribunal militaire somalien», a affirmé Amina Bouayach dans une déclaration pour Le360. Ce transfèrement leur permettra de purger leur peine au Maroc.

Amina Bouayach a souligné à cet égard les liens qu’entretient le CNDH avec les réseaux des droits de l’Homme en Afrique et dans le monde. Il faut rappeler que plusieurs autres ONG marocaines s’étaient mobilisées en appelant les autorités officielles du Royaume à «sauver et rapatrier les six ressortissants marocains», qui avaient été condamnés à mort le 29 février dernier par un tribunal militaire du nord de la Somalie pour leurs «liens» présumés avec le groupe État islamique. Le CNDH, faut-il le signaler, exprime régulièrement sa ferme opposition à la peine de mort.

Par ailleurs, la présidente du CNDH a présidé le samedi 18 mai une conférence relative aux relations existant entre le Maroc d’une part, l’Espagne et le Portugal d’autre part. Ce débat a été animé notamment par Alvaro Fritos Rozado, ex-conseiller à la présidence du gouvernement espagnol et Ahmed Bouchareb, professeur d’histoire et spécialiste des relations maroco-lusophones. L’héritage politique et culturel commun entre les trois pays est aujourd’hui développé dans la perspective de l’organisation par les trois pays du mondial de football 2030.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 19/05/2024 à 14h12