Ahmed Réda Ahmed Chami a tenu à préciser que le choix du thème du harcèlement sexuel dans les universités pour le lancement de la plateforme n’a aucun lien ni rapport avec le dernier scandale dit de «sexe contre les notes».
Le sujet du harcèlement sexuel, a-t-il expliqué, est vaste, car il concerne le harcèlement entre professeurs et étudiants, entre professeurs et professeures et entre étudiants et étudiantes.
«Nous ne sommes pas là pour stigmatiser, il s'agit juste de comprendre ce qu'il se passe», a-t-il déclaré, avant de souligner que la première des priorités de la plateforme concerne la participation des citoyennes et citoyens aux «débats participatifs».
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La plateforme du CESE proposera aux internautes, durant les trois prochains mois, d’autres sujets de débat dont les réflexions et analyses seront prises en compte dans les rapports périodiques du CESE, a affirmé Ahmed Réda Chami, président de cette instance lors du lancement de ce site nommé Ouchariko (www.ouchariko.ma).
Il s’agit, selon le président, d’un «contact direct avec les citoyens, les jeunes et les universitaires pour accompagner les mutations que connaît le pays en matière de développement».
Ahmed Réda Chami a annoncé qu’il présidera, en personne, chaque dernier jeudi du mois, «une séance de débat participatif». Parmi les thèmes proposés à l’avenir par la plateforme figure le système des retraites.