Larache: des zones économiques qui tardent à voir le jour

Larache.

Revue de presseLa province de Larache, où le chômage fait des ravages parmi les jeunes diplômés, des chantiers et projets relatifs aux zones d’activités économiques demeurent inachevés. Ce constat a été soulevé au Parlement par des députés ayant interpellé le gouvernement à ce propos. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 16/10/2024 à 19h06

Alors que le chômage fait des ravages dans la ville de Larache et ses environs, les travaux de lancement et de réalisation des zones d’activités économiques accusent du retard.

Les chantiers relatifs à ces zones d’activités économiques, qui devraient contribuer à la création d’emplois, à la structuration des activités commerciales et économiques et à la promotion de la compétitivité des territoires, demeurent inachevés.

Il s’agit surtout des zones d’activités économiques (ZAE) de Ksar Bjir et Lemlaleh pour l’industrie, relaie Al Akhbar de ce jeudi 17 octobre, se fondant sur des rapports de députés ayant interpellé des membres du gouvernement à ce propos dans l’hémicycle.

Ces projets, déjà prévus au cours du précédent gouvernement, ne sont jusqu’à présent toujours pas concrétisés, indiquent ces mêmes rapports, qui s’interrogent «sur la vision des autorités compétentes dans la province, notamment dans les communes de Zouada, Ksar Bjir et la commune rurale Sahel, située sur la route régionale N° 417, en plus de sa proximité de l’autoroute pour accéder au port méditerranéen».

Ces retards accusés dans la réalisation des projets socio-économiques dans la province ont eu des répercussions immédiates sur le taux de chômage des jeunes, qui augmente, poussant certains à quitter la région pour se rendre dans d’autres villes, dont Tanger, et tenter d’émigrer en l’Espagne, indiquent les sources du quotidien.

Au cours des trois dernières années, des statistiques officielles relayées par Al Akhbar indiquent que «2.437 jeunes à la recherche d’emploi ont bénéficié des rencontres d’orientation, 1.983 ont assisté à des ateliers pour les préparer aux entretiens d’embauche et aux processus de recrutement, 1.781 ont bénéficié des contrats d’insertion du programme IDMAJ, 132 du programme TAHFIZ, et 203 du programme Taehil, destiné aux diplômés titulaires au minimum du baccalauréat et aux lauréats de la formation professionnelle, en plus de l’accompagnement de 85 porteurs de projets et la création de 24 entreprises et activités génératrices de revenus».

Par Mohamed Younsi
Le 16/10/2024 à 19h06