La vérité sur les campagnes de diffamation contre des responsables sécuritaires

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Revue de presseUne vague de calomnies ciblant des responsables sécuritaires se propage sur les réseaux sociaux, orchestrée par des individus liés au crime organisé. Leur objectif? Entraver les enquêtes en cours et discréditer ceux qui menacent leurs trafics. Retour sur une stratégie de déstabilisation aux relents mafieux, à travers une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 28/04/2025 à 19h09

Ces dernières semaines, une campagne de diffamation d’une rare virulence prend pour cible des responsables sécuritaires connus pour leur rigueur et leur probité. Selon des sources concordantes, ces attaques, méthodiquement orchestrées depuis l’étranger, émanent d’individus spécialisés dans le chantage et la corruption, agissant manifestement pour le compte de réseaux criminels.

Leur mode opératoire est rodé: fabrication de faux récits, propagation de rumeurs infondées et exploitation de plateformes sociales pour salir la réputation de fonctionnaires engagés dans la lutte contre le trafic de drogue et la traite des êtres humains. Une tactique destinée à dissuader les forces de l’ordre de poursuivre leurs investigations, notamment dans des affaires sensibles impliquant des figures du grand banditisme.

Parmi les cibles récentes, figurent des officiers de la wilaya de sûreté de Tétouan, où plusieurs opérations coup de poing ont récemment abouti à l’interpellation de trafiquants de drogues dures et de membres de réseaux spécialisés dans le vol qualifié avec violence. «L’efficacité déployée par les services locaux, sous l’impulsion d’un wali déterminé, a contraint plusieurs chefs mafieux à fuir la région, les poussant à riposter par des manœuvres d’intimidation médiatique», affirme Al Ahdath Al Maghribia du 29 avril.

Les enquêtes judiciaires menées précédemment ont révélé que ces campagnes de dénigrement suivent un schéma récurrent, avec le recrutement d’intermédiaires pour diffuser des allégations mensongères. Leurs auteurs utilisent également des comptes anonymes et des pages douteuses sur les réseaux sociaux pour amplifier les accusations, finançant ces opérations par les procédés du crime organisé.

Les autorités judiciaires, conscientes de l’enjeu, avaient déjà démantelé des réseaux similaires par le passé. Les investigations avaient alors confirmé les liens entre ces diffuseurs de fausses informations et les mafias visées par les enquêtes policières.

Par Hassan Benadad
Le 28/04/2025 à 19h09