La dénommée Alexandra A., Franco-Marocaine, avait porté plainte contre le chanteur en novembre 2016, quelques semaines après la plainte déposée par Laura Prioul, dans la foulée de la médiatisation de l’affaire.
Celle-ci affirmait avoir été violée et frappée par Saad Lamjarred en 2015, alors qu’elle se trouvait en vacances au Maroc. Une scène qui se serait déroulée dans l’appartement casablancais du chanteur à la suite d’une soirée à Casablanca où ils se seraient rencontrés.
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Un dépôt de plainte pourtant suivi peu de temps après, en décembre, de son retrait. La jeune femme de 28 ans, domiciliée en France, aurait expliqué avoir subi des pressions familiales la contraignant à se rétracter.
Interrogé par la police française en avril 2017 à ce sujet, le chanteur marocain avait nié les faits.
Ce mercredi 22 février, la présidente de la Cour a convoqué Alexandra A. à la barre et a décidé de faire témoigner la jeune femme en visio-conférence, depuis le tribunal de Lyon, sa ville de résidence actuelle. Quelques instants avant le début de son audience, la présidente de la Cour a ordonné le huit clos partiel.
Ni le public ni la presse n’étaient présents dans la salle. Notre source proche du dossier présente sur les lieux explique pour Le360 que seuls sont restés dans la salle d’audience Saad Lamjarred, Laura Prioul, leurs avocats respectifs, le jury et la présidente de la Cour.
Vers 15h30, l’audience à huit clos de la jeune femme s’est achevée et a donné lieu à une suspension d’audience. Le verdict est tombé et selon notre source sur place, «la justice a décidé un non-lieu car il n’y a aucun élément matériel et les éléments avancés par Alexandra A. sont infondés».
Affaire à suivre…