Le 13 juin, la direction de la prison locale Tiflet II répondait aux allégations du père du détenu Omar Radi qui prétendait que son fils, prisonnier de droit commun, était interdit d’écrire, de lire et qu’il était emprisonné en cellule individuelle. Des allégations démontées par cette direction via un communiqué officiel.
Sauf que les mêmes mensonges ont été repris et relayés par Reporters sans frontières (RSF) sur son site officiel. D’où une nouvelle mise au point, datée de ce jeudi 15 juin, de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Relayer les mêmes allégations démontre «la mauvaise foi de cette organisation et son inimitié manifeste envers le Royaume, même quand il s’agit d’une affaire de droit commun qui n’a rien à voir avec la liberté de presse que cette ONG prétend défendre», écrit la DGAPR.
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L’institution rappelle que «personne n’est dupe de l’idéologie d’extrême droite du fondateur et ancien président de cette ONG (Robert Ménard, ndlr), de la nature de ses relations, des parties qui se cachent derrière son représentant en Afrique du Nord et sa grande haine du Maroc. Tout cela fait que cette organisation a perdu la crédibilité nécessaire à traiter des affaires en relation avec le Maroc. Elle n’est habilitée ni ethniquement ni professionnellement à donner des leçons au Maroc en matière des droits de l’homme.»
Pour la DGAPR, ce genre de campagnes en relation avec ledit détenu ne l’empêchera jamais de s’acquitter de son rôle dans le strict respect de la loi, dans tous ses établissements et selon un pied d’égalité entre tous les détenus.
Elle conclut en rappelant qu’elle est toujours disposée à communiquer avec l’opinion publique chaque fois que cela est nécessaire pour contrecarrer les allégations visant à porter atteinte à l’image du Maroc.