Le Conseil de la ville de Casablanca va désormais assurer la gestion directe et devenir le propriétaire des souks de Koréa et de Laâyoune. La Société nationale d’aménagement communal (Sonadac) se retire donc de ce dossier, malgré la polémique juridique suscitée par la décision de lui retirer la gestion déléguée de ces espaces commerciaux. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.
Les marchés casablancais de Koréa et de Laâyoune sont au cœur d’une polémique juridique. C’est du moins ce que croit savoir le quotidien arabophone Al Akhbar, qui rapporte dans son édition du vendredi 10 octobre, la décision du Conseil de la ville de Casablanca de s’approprier ces deux marchés, dont il s’occupera en gestion directe.
Cette décision est principalement motivée par le montant des arriérés s’élevant à 150 millions de dirhams. Cette somme est due à la mairie par les commerçants des deux souks très fréquentés, et ce, en attendant de régler l’éventuel conflit juridique lié au retrait de la gestion.
La ville de Casablanca récupère la gestion des deux marchés en raison de l’incapacité de la Sonadac à respecter les termes du contrat de gestion déléguée. L’opérateur a notamment accumulé des retards dans la mise en œuvre des projets d’aménagement et de modernisation de ces espaces commerciaux.
Ce manque d’encadrement avait eu des répercussions négatives sur l’organisation des souks, dont les rendements ont chuté ces dernières années.
Des critiques ont été régulièrement émises par les conseillers de la commune d’El Fida. Lors de la récente session d’octobre, un conseiller communal a expliqué que la décision de la ville de reprendre la main se matérialisera par la gestion directe de projets stratégiques pour Casablanca, fondée sur une vision claire.
L’objectif principal sera de créer des infrastructures de base au marché Koréa. Ce marché est considéré comme l’un des poumons économiques de la ville, grâce à son millier de commerçants et aux milliers de clients qui s’y rendent quotidiennement.
De leur côté, les commerçants des souks de Koréa et de Laâyoune attendent de la reprise en main par la commune une amélioration de leurs conditions de travail, une meilleure stabilité et un essor de leurs affaires. Cette évolution ne pourra qu’avoir un impact favorable sur les finances de la commune.
Une approche participative sera également mise en place pour la gestion de ces marchés. Les commerçants et les élus de la commune d’El Fida sont invités à contribuer à la nouvelle vision. L’objectif est d’assurer la continuité et l’amélioration de ce service public, massivement fréquenté par les habitants de Casablanca et d’autres villes.







