Justice: six ans de prison pour l'ex-député Rachid El Fayek

Rachid El Fayek.

Rachid El Fayek. . DR

Revue de presseKiosque360. L’ex-député du RNI et ancien président de la commune de Moulay Tayeb, Rachid El Fayek, a été condamné par la Cour d’appel de Fès à six ans de prison ferme pour corruption et violation des règles de l’urbanisme. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 21/12/2022 à 20h32

La Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Fès a condamné, ce mercredi 21 décembre, l’ancien parlementaire et ex-président de la commune de Ouled Tayeb, Rachid El Fayek, à six ans de prison ferme. La sanction a été assortie d’une amende d’un million de dirhams.

Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 22 décembre, que l’accusé, incarcéré depuis mars dernier à la prison de Bourkaiz, est poursuivi pour corruption et violation des législations relatives à l’urbanisme. Son frère Jawad, qui occupait le poste de président du conseil préfectoral de Fès, a écopé de 3 ans de prison ferme et d’une amende de 50.000 dirhams pour trafic d’influence et cession illégale de terres soulaliyates.

Condamné à six mois de prison ferme pour falsification de documents, le deuxième frère de l’ex-député RNIste devrait être libéré sur-le-champ après avoir purgé sa peine.

Le tribunal, qui poursuivait en état d’arrestation la secrétaire de Faik, l’a condamnée à 18 mois de prison ferme pour corruption. Les autres accusés ont écopé de peines de prison ferme allant de 6 à 9 mois. Parmi eux, notamment, l’ex-adjoint d’El Fayek, un technicien de la commune, un auxiliaire d’autorité, trois ingénieurs et un entrepreneur.

Le quotidien Assabah souligne que le tribunal a prononcé son jugement vers trois heures du matin, après quatre heures de délibération et 11 heures de plaidoirie des avocats des accusés, dont trois seront libérés pour avoir purgé leurs peines. Lorsque la parole a été donnée à l’accusé principal, Rachid El Fayek, celui-ci a accusé certaines parties influentes d’être les instigatrices de son emprisonnement, avant de fondre en larmes.

Lorsque cette affaire a éclaté, sa défense et une association des droits de l’Homme avaient réclamé l’ouverture d’une enquête concernant certains hauts responsables du ministère de l’Intérieur qui, selon eux, auraient une part de responsabilité dans ce dossier.

Par Hassan Benadad
Le 21/12/2022 à 20h32