La Journée internationale des droits des femmes, célébrée depuis plus d’un siècle, est l'occasion, une fois par an, de se souvenir des luttes et des revendications des femmes, et de rappeler qu'il est important de contrer le sexisme et les inégalités.
Le360 a rencontré plusieurs Marocaines de Dakhla, animées par leur volonté d’aider et de réussir. Grâce à un travail associatif acharné, elles sont devenues, dans leur région, des exemples de réussite et de persévérance.
Maimouna Amidan est l'une d'entre elles. Présidente de l’association Taiba pour les actions sociales, elle a décidé de venir en aide aux individus en situation précaire, en supervisant plusieurs centres d’insertion sociale, qui ont ouvert leurs portes aux débuts de la pandémie de Covid-19.
«Plusieurs personnes ont ressenti les effets de la pandémie, notamment les femmes et les individus en situation de vulnérabilité. Suite à cela, j’ai décidé de prendre les choses en main aux côtés d’un groupe de bénévoles, pour ouvrir ce centre. Ici, nous disposons de vêtements pour tous âges confondus et de couches pour personnes âgées que nous offrons gratuitement, en plus de certains dispositifs médicaux que nous mettons à disposition des nécessiteux, tels que les concentrateurs à oxygène, les tensiomètres, et les glucomètres», explique-t-elle.
«Le mérite revient principalement aux aides des bienfaiteurs, et de certaines institutions publiques. Il y a un centre qui propose aussi de venir en aide aux familles des décédés, en leur offrant des linceuls dans lesquelles elles [pourront] ensevelir leur défunt. Un autre centre dispense des cours de coiffure et de cuisine. Nous disposons aussi d’un centre éducatif d’insertion pour les enfants, notamment ceux en situation difficile», décrit Maimouna Amidan.
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Pour sa part, Milouda Al Abdi est la présidente de l’association «Femme du futur pour la renaissance et le développement» (AFFRD), un collectif qui prend en charge des femmes et des enfants en situation de vulnérabilité, qui milite pour leurs droits et les accompagne en les formant pour garantir leur réinsertion professionnelle.
«Cette association est née grâce à Mahmoud et Nabil, qui m’ont invité à unir nos efforts, et à réfléchir à différentes alternatives qui feraient de la femme marocaine un modèle à suivre aux yeux des autres nations», explique-t-elle.
Fatima Babouzid, à l’image de ses collègues, consacre son temps à venir en aide et éduquer les enfants du Centre Al Fath: «cet endroit a été désigné pour les personnes à besoins spécifiques, et nous faisons de notre mieux pour servir cette population qui a besoin de notre soutien. Au fil des années, nous nous engageons de plus en plus pour garantir une intégration de ces jeunes d’hier. Aujourd’hui, nous devons, tous ensemble, prendre notre part de responsabilité pour construire une société capable de s’adapter à l’évolution de son environnement dans toute circonstance».